un grand merci à serge !
« A quelque chose, malheur est bon », entendais je dans mon enfance. C’est sans doute cette histoire personnelle qui m’a permis de comprendre très vite l’usage thérapeutique que certains enfants peuvent tenter de faire de leurs jeux. Le parent ou le pédagogue qui regarde un enfant jouer avec un chevalier lourdement armé est plus sensible à ses armes offensives que défensives. Et pourtant, apprendre à résister aux coups que l’on reçoit est aussi important dans ces jeux que d’en donner. Et c’est souvent en se découvrant capables d’en recevoir que certains jeunes acquièrent une plus grande confiance en eux-mêmes. Ils se protègent derrière un avatar parce qu’ils peuvent difficilement concevoir de s’avancer protégés derrière une figure maternelle ou paternelle. Mais l’avatar leur permet de s’en construire progressivement l’image. par serge Tisseron
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